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Campdevanol - Corn (Fin)

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Toutes les photos de cette étape peuvent être visualisées ici .

Le jeudi 11 novembre 2010 : Frontière Française !!!

A l'instar de Caro y Marcos les argentins de Mundoapedal, Ana et Ruben sont aussi bons sédentaires qu'en voyage ! Je passe deux jours bien agréables avec eux, « viva Catalunya ! ». La frontière française n'est que de l'autre côté des montagnes enneigées qui s'élèvent en face, et je sens le puissant appel qui nous pousse depuis deux ans à toujours repartir. Si prés du but cette sensation est ici décuplée, comme un appel instinctif, une force d'attraction contre laquelle personne ne peut lutter.

De Campdevanol, je m'envole vers un col de haute altitude pour franchir les montagnes des Pyrénées. Ca monte vite malgré un vélo lourd : 600m à l'heure de vitesse ascensionnelle. La faible pente constante facilite bien les choses. Le temps est idéal : peu de vent et un chaleureux soleil.
Je passe en face de la station de ski « La Molina » qui reçoit en cette période ses premiers flocons de neige. Le sommet de ces montagnes est déjà enneigé et il gèle, ce qui rend le début de la descente assez hasardeuse.

La vallée que ce col permet de rejoindre conduit vers Bourg Madame, une ville frontalière Française ! Le passage de la frontière est chargé d'émotion. Avec émerveillement, je reprends contact avec notre pays peu à peu en écoutant les gens parler français, en lisant français dans les rues, en notant un changement dans l'architecture et l'organisation de la ville…

L'ascension du col de la perche débute déjà. Elle s'avère bien plus chaotique et les changements de rythme sont fréquents.
Enfin, je rejoins une vallée qui coule vers Perpignan. Je la descends en traversant de nombreux villages rustiques dont le charme continu d'alimenter l'émotion que le retour en France impose.

A Campome vers Prades, je rejoins une famille de cyclo. Ils ont fait ensemble, à quatre, un tour de France a vélo. Ils ont adorés ! Ils habitent un petit village aussi charmant que calme, quand Joan l'est : leur terreur de 4 ans et demi.

Le vendredi 12 novembre 2010 : L'Occitanie et des cols en pagaille

Jean Michel, le papa, m'accompagne jusqu'en haut du col suivant qui surplombe Prades de ses 1000m d'altitude. Cela marque la sortie de la Catalogne Française. L'un de ses amis en week-end dans le coin nous rejoint pendant la montée, c'est un voisin qui habite Saint Géry dans le Lot. C'est si rare de trouver des compagnons de route, encore moins pour monter des cols, encore moins au mois de novembre.

Je repars seul, plein nord, en zigzagant à travers les moyennes montagnes des Pyrénées orientales. Pfff … ça envoie du gros paysage : gorges, petits villages, maisons de pierres, ponts romains, et aqueducs, … Les français n'ont pas besoin d'aller bien loin pour en prendre plein la vue. Une région incroyable pour un retour en France en force !

Par contre, il faut le mériter à vélo. Ca ne fait que monter et descendre pour passer d'un col de moyenne altitude à un autre, et ça devient très dur quand la Tramontane s'en mêle. La tramontane est un vent violent qui descend des montagnes vers la méditerranée. Ce vent est dans la région tellement fort que les tuiles sont cimentées pour que les toits ne s'envolent pas.

La dernière ascension de la journée est celle du « Col de l'Homme Mort ». Ce n'est pas spécialement dur, à peine plus de 500m de dénivelé, mais le reste de la journée suffit à lui donner raison …
Eddy habite près de ce col, c'est un belge, grand voyageur de surcroît, qui vit de manière simple et assez autonome. Il a un goût prononcé pour accueillir du monde, partager ce qu'il possède, et transformer sa maison en lieu de vie. Le talent qu'il déploie rend sa rencontre très inspirante.
Il a en ce moment deux jeunes anglais venu l'aider, la discussion se fait en anglais, pas facile de s'y remettre après sept mois passés à alterner français et espagnol …

Le samedi 13 novembre 2010 : Le canal du midi

Je serais volontiers rester pour donner un coup de main à Eddy, mais l'appel de Montpellier reste plus fort que tout.
En plus, le temps va prochainement se gâter avec un vent de mer qui apporte la pluie.
Je repasse au col de l'homme mort pour vivre une descente vertigineuse à flanc de falaise.

Le vent de mer est déjà levé, dommage car je vais justement vers la mer. Je trouve refuge sur le canal du midi qui conduit jusqu'à Béziers, abrité du vent par la digue et les arbres.

Je quitte le canal pour contourner Béziers, et cherche un toit où dormir dans une petite ville. J'y rencontre des gens sympa qui m'accompagnent à la recherche de la solution qui est forcement ailleurs. Ca tchatche, ça tchatche jusqu'à tourner en boucle … et pendant ce temps là le soleil finit de se coucher, et je provoque la fin des discussions en remerciant ces personnes sympas qui ont eu le mérite d'aborder le problème.
Finalement, je quitte la ville un peu décontenancé de constater à quel point trouver un simple toit ouvert dans une ville devient ici un problème sans solution.
A la sortie de la ville, je toque à la porte d'une maison qui dispose d'un grand hangar tout neuf. Le fait de voir des caravanes dans la cour m'a donné l'espoir de tomber sur des gens qui savent ce qu'est l'itinérance : dans le mille, pas de tchatche inutile, en 20s c'est réglé !
Ce sont des gens du voyage en pause pour quelques mois en hiver ; eux savent ce que c'est que le voyage, d'être parfois mal reçu, parfois bien reçu, et souvent mal compris. Leur accueil est touchant et leur rencontre passionnante. Ils ont plein de fric, le papa va à la chasse les dimanches matin, le fils fait de la muscu, et la maman tient la maison et éduque ses 6 enfants. Ils sont de confession évangéliste, une religion qui semble comme toutes les autres avoir raison, dispense « la vérité », du moins la leur.

Le dimanche 14 novembre 2010 : Montpellier

Le vent est fort et défavorable, il fait froid et humide, c'est trop dur, j'en ai marre de serrer les dents, d'avancer en mettant le moteur à 75% avec l'unité centrale déconnectée.

Dans la zone de Montpellier-Agde-Béziers, entre mer et montagne, le réseau routier est abondant et les villages sont très rapprochés. Il faut fréquemment s'arrêter pour regarder la carte détaillée stockée sur l'appareil photo. Eviter les grands axes reste compliqué mais le jeu en vaut la chandelle.

Enfin, je rejoins une minuscule route qui s'élève dans une montagne dépeuplée. L'avantage est qu'elle est super longue. Isolée de tout, il n'y a pas à se poser la question de savoir s'il faut prendre à gauche ou à droite à chaque carrefour vu qu'il n'y en a pas un seul sur 20km. L'inconvénient est que cette montagne est complètement soumise au vent.

Sur Montpellier, je retrouve ma sœur Coralie, et Orson. Après avoir traversé l'Asie avec nous, il a décidé de se réorienter en étudiant la géomantique dans un Master montpelliérain. Il vit dans une colloc super sympa avec Ella, polonaise, et Eric qui est jardinier. Tous sont super intéressants !

Du lundi 15 au lundi 22 novembre 2010 : Montpellier en bonne compagnie

L'arrivée sur Montpellier est déjà une fin en soi, si bien que je remets en question mes projets de monter jusqu'à Amiens. Je ne rêve que de rejoindre mon petit village de Corn pour y balancer mon vélo et tous les sacs dans la rivière en poussant un cri qui mêle le dégoût à la joie, la joie d'une autre forme de liberté retrouvée.

On attend David qui devrait arriver en fin de semaine. Avec lui, on verra ensemble ce qu'on fait mais une chose est sûr de mon côté, si je dois continuer seul à nouveau, ce sera pour filer dans le Lot pour mettre un terme à ce voyage. Je n'ai plus la motivation pour affronter seul le vent froid et la pluie pendant une saison où le soleil se lève à 9h pour se coucher à 16h.
David arrive miraculeusement et super motivé comme d'habitude ! Nous sommes donc deux et l'équipe s'enrichie d'un maillon fort !!!

Le mardi 23 novembre 2010 : Deuxième anniversaire de départ !

Il est huit heures quand Orson nous salue avant de partir en cours. C'est une oreille chacun sur l'oreiller que nous lui souhaitons bon courage. La lumière est claire et le mercure du thermomètre a du mal à monter. La matinée est largement entamée lorsque nous quittons Montpellier. Comme à notre habitude lorsque nous roulons en binôme, Nico et David, c'est épique. Nous n'avons évidemment pas de carte de l'itinéraire sinon une photo sur laquelle nous zoomons pour nous orienter. Cependant, la boussole est plus fiable. Nous prenons plein nord ouest. Ça monte, ça monte, puis en haut d'une de ces collines tapissées de buissons ardents, seule végétation supportant le beau temps toute l'année, nous pique-niquons.

A cette heure, nous espérons encore faire l'étape prévue de 80km pour rejoindre notre contact "warmshower". Mais nous n'y croyons que de moins en moins... surtout lorsque huit kilomètres plus bas David se rend compte qu'il a oublié un sac au lieu dit du pique-nique. Il fait un froid sec qui finit par nous engourdir le visage lorsque le soleil se cache. Le paysage d'automne est somptueusement agencé entre la végétation qui ne perd pas ses feuilles en hiver et les vignes qui jaunissent et brunissent à différents stades.
A Montpeyroux le soleil est sur le point de franchir la ligne d'horizon. Nous demandons l'hospitalité à la mairie à 16h30, comme nous avions l'habitude de faire dès les premiers jours de notre voyage. La première adjointe au maire nous explique que la vie associative, débordante à Montpeyroux, ne nous permet pas d'utiliser la salle communale pour la nuit. Nico propose à David d'élire notre camp sous la place du village, couverte par une magnifique voute en pierre. Prétextant que c'est un couloir venteux, David commence à demander à un habitant au pas de sa porte où serait-il possible d'être mieux abrité. C'est Eric. Il réfléchit à voix haute suffisamment longtemps à la question pour nous inviter à boire un café chez lui. Il vit en collocation avec trois autres personnes. L'entrée donne directement sur la cuisine qui fait également office de salle de vie. Nous rencontrons alors, tour à tour, les colocataires présents : Benji et Thierry. Le quatrième n'est pas là aujourd'hui. Plus nous stagnons ici et faisons les présentations et plus il est probable que nous restions ici cette nuit, jusqu'à ce que cela devienne officiel, nous rentrons les vélos. Autour de la table se trouve assis : Thierry qui ne cesse de nous taquiner, Angélique qui est saltimbanque musicienne et clown, Benji qui est musicien et professeur de musique, Eric qui se présente comme un repris de justice venu s'installer là depuis deux ans. Dans une atmosphère franchement bon enfant, Eric lance un plat cuisiné pour diner. Ça mijote, ça mijote... et tout le monde s'enivre des vapeurs s'échappant de la casserole, jusqu'à ce que le plat devienne le sujet de conversation principal : un boeuf aux légumes qui aura cuit en tout 3h30 pour être servi à point. Fidèle à la coutume, nous faisons honneur au plat. Thierry nous installe dans la chambre de sa fille qui n'est pas là aujourd'hui. Même si nous n'avons pas atteint l'objectif du jour, nous avons été charmés par cette collocation où règne un bon esprit, plaçant la barre déjà haut sur l'échelle de mesure de l'hospitalité française.

Nous apprenons ce soir une excellente nouvelle : Mathieu (Toots), qui cherche du boulot depuis moins de 2 mois vient de décrocher un poste d'ingénieur acousticien à Lorient !!!!!!!

Le mercredi 24 novembre 2010 : Ascension sur un plateau du Larzac

Comme le but aujourd'hui est de rejoindre notre hôte "warmshowers" qui ne se trouve qu'à 35km d'ici, nous prenons le temps de vivre une matinée de plus dans cette colloc. Nous visitons l'atelier d'Eric, qui n'est pas un repris de justice mais un ancien cadre bossant dans l'industrie qui s'est reconverti pour ouvrir son atelier de travail du verre. Nous discutons ensemble jusqu'au début de l'après midi.

Nous finissons par nous décider à affronter cette montée qui nous attend. Pas moins de 10 km d'ascension à travers la forêt nous amène sur le plateau du Larzac. Nous étions abrités du vent pendant la montée mais là haut ce n'est plus le cas. Un souffle glacial vient nous engourdir les doigts, ajouté à un soleil timide, rasant l'horizon de ses lointains rayons. Autant dire qu'une courte pause derrière un buisson suffit à complètement nous geler. Nous filons à Le Caylar où nous attend Hubert depuis le début de l'après-midi. Il se demandait ce que l'on faisait, voyant le soir arriver. Hubert s'occupe de la maison et Françoise, sa femme, est médecin. Il nous propose de boire une boisson chaude dès que l'on a déposé les montures dans la véranda. Les pièces de vie se trouvent à l'étage. Nous prenons un gouté en nous réchauffant. Nous sommes ses cinquièmes "warmshoweristes". Il a vu passé des américains, des français, mais nous sommes les seuls à venir en cette saison.
Ce soir, nous dînons chez les Martins avec Jérôme, un voisin cyclotouriste, Anne, une amie cyclotouriste, Camille, le fils ainé et notre hôte. Le festin est de taille et Hubert nous parle de beaucoup de thèmes intéressant parmi lesquels la pratique des langues locales. Ici on parle occitan. Toutes les personnes de plus de 70 ans le parlent mais pour le reste... cela ne concerne qu'une minorité de gens seulement. Nous expliquons qu'en Afrique, les gens étaient étonnés de la faible popularité des dialectes régionaux. Hubert parle également l'espéranto, une langue inventée de toute pièce ayant la vocation de devenir la langue internationale. Ils se réunissent entre pratiquants de l'espéranto pour converser et faire vivre la langue.

Le jeudi 25 novembre 2010 : Lutte contre le froid

Lorsque nous partons, après un copieux petit déjeuner et de chauds remerciements, le paysage est recouvert d'une fine pellicule de gel dont les premiers rayons du soleil ne viendront pas percer la couche. Le ciel est nuageux. Un bref aller-retour à la boulangerie suffit pour s'apercevoir qu'il neige. Certes, ce sont de tous petits flocons qui ne font qu'effleurer nos vêtements, mais cela donne peu d'espoir d'amélioration par la suite. Nous prenons un café chaud express pour désengourdir nos doigts. La neige se transforme en pluie lorsque nous descendons du plateau pour rejoindre la vallée du Tarn.
Un petit vieux qui sortait par là, au prochain village où nous bifurquons sous une pluie glaciale, nous dit qu'il a déjà fait 240km en une seule journée quand il avait encore 65 ans. Est-ce sa manière à lui de nous souhaiter bon courage ? Nous ne l'aurions su qu'au péril de mourir de froid. En haut d'une côte qui nous a bien échauffés, nous profitons d'une courte pause pour nous alimenter, sous une grange semi-effondrée. Il faut repartir sous ce crachin glacial pour la descente. Nico a armé ses protèges mains, constitués des restes du pantalon goretex® de Mathieu, un peu comme un héritage. David alterne la position de ses mains pour les mettre soit dans ses poches, soit sur le guidon et se débrouille tant bien que mal avec les gants de chantier que lui a donné Nico. Il bénit également Orson de lui avoir prêté son pare pluie goretex, sa maman qui lui a racheté un duvet quand le sien est resté en Inde, et finalement toutes les personnes à qui ont appartenues le reste des affaires qu'il porte aujourd'hui.

La dernière descente pour arriver dans les gorges du Tarn est particulièrement frigorifiante. Aucune route ne longe le cours d'eau sans arpenter les monts et vallées constituant ces gorges. Nous avalons ces dénivelés pour nous réchauffer, sous nos vêtements trempés jusqu'aux chaussettes. Les dernières collines pour sortir de la vallée du Tarn sont peuplées d'une faune unique : une forêt de châtaignés. Les fruits sortis de leurs coquilles gisent parfois sur le bas côté. L'ensemble est uniformément brun-roux. Se concentrer sur le paysage est une manière de faire abstraction de la souffrance intérieure liée au froid qui nous pénètre, malgré tout, malgré l'effort.
Notre arrivée à Villefranche de Panat est mémorable : La neige fondu finit de nous affaiblir, nous rendant à la fois vulnérable, à la fois éligible à toute forme de compassion humaine. Lorsque nous entrons dans un petit café de route, au coin de l'église, un ancien nous demande si c'est nous les fêlés à vélo sous cette pluie glaciale. L'expérience du voyage nous invite à croire que dans ce genre de situation d'infortune, la chance bascule indubitablement de notre coté à un moment donné ou à un autre, dès lors que l'humain qui est en chacun se réveille et se manifeste. L'adjoint au maire nous offre le gîte dans une salle communale chauffée. Le processus de séchage peut commencer. Premièrement il faut se mettre au sec, deuxièmement nous étendons nos affaires autour des radiateurs, troisièmement nous mangeons chaud. C'est probablement notre dernier soir de couchage itinérant. Nous sommes satisfaits d'un tel accueil et d'un tel confort.

Le vendredi 26 novembre 2010 : Et voilà ! De retour !

Tout est givré dehors. A huit heures, comme convenu la veille, l'adjoint au maire, M. Boudes, nous apporte un thermos rempli de café et deux viennoiseries chacun. Nous qui pensions que c'était une plaisanterie lorsqu'il l'avait annoncé la veille, nous restons impressionné par une telle attention. A défaut de quelques chiffres positifs sur le thermomètre, le soleil brille, au loin, dans la direction vers laquelle nous pointons nos guidons. Comme un espoir pour l'après midi. Nous tenons un bon rythme, avec chacun des objectifs différents. David espère partir de Rodez à midi (pour rentrer chez lui par les transports) ; Nico espère arriver ce soir à Corn, à 120km du point de départ. Les collines sont parfois un peu raides, cependant : "tout ce qui monte redescend". Donc nous évoluons sur ce paysage dont l'horizon est assez proche, à hauteur de la prochaine colline.

Le soleil finit par nous atteindre, juste avant de nous séparer, non loin de Rodez. Nous buvons un dernier café ensemble en se souhaitant bonne chance et bonne route. Nous communions sur le plaisir ressenti ces derniers jours ; il est exclusivement dû au fait que nous soyons ensemble, combattant de manière solidaire la rudesse de l'hiver et du relief français. Les conditions de voyage sont insupportables mais le bonheur d'être ensemble l'emporte.

Dav part à l'Est et Nico à l'Ouest pour les dernières dizaines de kilomètres restantes.
Le froid est là, les vallons aveyronnais aussi. En direction de Figeac, Nico rentre peu à peu en terres connues.
Et puis l'arrivée se déroule comme d'habitude : passage non loin de son ancien boulot, descente sur Figeac avant de s'arrêter faire les courses du vendredi soir pour le week-end. Tout se passe comme si cette aventure qui aura duré deux ans n'avait duré qu'une seconde.

Au village de Corn le projet de tour du monde d'Afleurdemonde prend fin :

  • 31 202 km sur le trajet à vélo au tour du monde, et bien plus avec les innombrables petits déplacements à droite à gauche.
  • 2 ans et 3 jours
  • 32 pays traversés sur 5 continents
  • Des conditions souvent difficiles car nous étions rarement à la bonne saison en suivant un trajet direct.

Et tout cas, ça n'aurait jamais été possible sans la cohésion de l'équipe d'Afleurdemonde, et l'énorme dose de gentillesse qui nous a accueilli partout pendant ces deux ans.

Un grand merci à vous, lecteurs, qui avez donné un sens à cette aventure en la partageant avec notre équipe.

Toutes les photos de cette étape peuvent être visualisées ici .


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